FRANÇAIS, VOUS ÊTES PUNIS ! (Psychopathologie du confinement 5)
L’interdiction depuis le début du confinement des plages, des forets et de la montagne était déjà aberrante. Ce ne sont vraiment pas des lieux où le risque de se contaminer était le plus élevé. Le confinement absolu est mortel à la longue, non seulement en raison des vraies relations qu’il interdit, mais parce que la sédentarité, le manque d’activité physique sont très mauvais et facilitent allègrement le surpoids et l’obésité : bien des gens déplorent n’avoir d’autres occupations que faire la cuisine et manger. >> Lire la suite
LE MUR. (Psychopathologie du confinement 4)
Lorsqu’on court un marathon, notre organisme passe d’un système aérobie à anaérobie où l’on se met à produire beaucoup d’acide lactique et au cours duquel la course devient difficile moralement et physiquement. Pour le marathonien moyen, le franchissement du seuil anaérobie se situe aux trois quarts de la course, vers le trentième kilomètre. >> Lire la suite
Fable : Les deux ânes.
Deux ânes vont au marché : le premier porte du sel, le second du coton. Le premier avance lourdement et le second d’un pas léger. Il fait chaud. Les ânes longeant une rivière, décident de s’y baigner pour se rafraîchir. Ils prennent leur temps, nagent et se roulent dans la boue pour s’égayer, avant de reprendre la route du marché. >> Lire la suite
NEUROLEPTIQUE
L’idée que le Largactil, une vieille molécule utilisée dans les états délirants et hallucinatoires, puisse être un éventuel traitement préventif du COVID est assez incroyable. Il est en effet réjouissant d’imaginer dans la folie qui est actuellement la nôtre que la moitié de la planète soit mise sous neuroleptique à titre préventif !
LA VIE ORDINAIRE. (psychopathologie du confinement 1)
En écoutant quelqu’un me raconter la douleur de son enfermement mais surtout la façon dont il considère le monde lors de ses rares promenades autour de son domicile , j’en viens, avec lui, à me rendre pleinement compte de l’étrangeté de la situation que nous vivons actuellement. >> Lire la suite
Un air de répétition (psychopathologie du confinement 3)
Il y a dans le récit de la débâcle qu’a connu la France en mai 1940, et sans convoquer de façon excessive le « démon de l’analogie » cher à Edgar Poe, une impression actuelle de répétition.
La défaite française était en grande partie due à l’impréparation, à la sous-estimation de la puissance de l’armée allemande, aux conceptions militaires de généraux qui n’avaient pas dépassé la guerre de 14-18 et aussi aux jeux sans fin des parlementaires de la 3ème république s’amusant à faire tomber les uns après les autres les ministères. >> Lire la suite
Qu’il est vaillant l’hôpital entreprise ! (Psychopathologie du confinement 2)
Les politiciens de tout poil se précipitent à la tribune médiatique pour répéter à l’envi leur admiration pour le travail sublime accompli par l’ensemble des soignants au cours de cette crise sanitaire, en oubliant allègrement que s’ils ne sont pas responsables de la diffusion du virus, ils sont responsables de la situation des hôpitaux et, plus largement de celle des soins dans le pays. >> Lire la suite
Un moderne conte de fée (sans fées)
Il était une fois, un roi qui avait trois filles : Belle, Blanche et Sandre. Malheureusement leur mère mourut en mettant la dernière au monde et le roi se retrouva veuf avec trois filles à élever. Comme il devait s’occuper des affaires du royaume et que celles-ci ne pouvaient attendre (s’occuper d’un royaume nécessite du temps, beaucoup de temps) il ne tarda guère à se trouver une nouvelle épouse via Meetic, laquelle ayant quelque peu trompé le roi sur sa condition vint s’installer auprès de lui, flanquée de deux péronnelles nées d’un précédent mariage de leur mère : Javotte et Anastasie. >> Lire la suite
Le fantasme de la fourmilière
(Texte présenté à Strasbourg au congrès de la FEDEPSY le 23 janvier dernier au congrès “Pulsions, jouissances et collectif, Pour une clinique de la déshumanisation”)
Je voudrais en ces temps cruels, partager quelques remarques sur le totalitarisme et tout particulièrement sa version soviétique. >> Lire la suite
Dieu sans religion, Foi et démocratie (livre)
Quelle place laisser à la pratique religieuse,
à la foi, dans notre société démocratique ?
Avec les attentats de Charlie Hebdo et du 13 novembre 2015 à Paris, un conflit surgit avec violence au coeur d’une société civile dont on croyait qu’elle avait définitivement entériné la séparation de l’Église et de l’État. |